lundi 29 février 2016

One, Two, Three de Billy Wilder

 "One, Two, Three" un film de Billy Wilder sorti en 1961.
Le tournage devant la "porte de Brandebourg"
Ce film est une comédie américaine déjantée qui se déroule pendant la guerre froide. On suit les aventures d’un américain dans Berlin qui travaille pour coca-cola et qui a pour objectif d’implanter la boisson dans Berlin-Est voire dans tout le bloc Est.  
Une anecdote intéressante et assez incroyable concerne le tournage de ce film. 
Le tournage qui se déroulait à Berlin au cours de l’été 1961 fut  interrompu, la mise en chantier du futur Mur investissant certains décors importants, notamment la porte de Brandebourg. Celle-ci fut reconstituée pour le tournage des scènes manquantes sur le parking des studios Bavaria Films de Munich !!
Le tournage qui se déroule à Berlin au cours de l’été 1961 est soudainement interrompu, la mise en chantier du futur Mur investissant certains décors importants, notamment la porte de Brandebourg. Celle-ci fut reconstituée pour le tournage des scènes manquantes sur le parking des studios Bavaria Films de Munich. - See more at: http://www.iletaitunefoislecinema.com/chronique/4605/un-deux-trois-one-two-three-1961#sthash.uUFd78Mq.dpuf

 
> en savoir + 
J’ai trouvé ce film très drôle notamment grâce aux problèmes absurdes qu’il soulève.
Auguste Michy - TL 


Le musée Juif de Berlin

Le musée Juif de Berlin en forme d'éclair.
Le musée Juif de Berlin ( en allemand, Jüdisches Museum Berlin ) est un musée représentant 2000 ans d'histoire juive. Il s'agit d'un des monuments symboliques de la capitale allemande. 
Son architecte, Daniel Libeskind, a créé ce batiment sous le signe de la mémoire. En effet ses parents étaient des juifs polonais. L'inauguration de ce batiment a eu lieu en 2001 après cinq ans de construction de 1993 a 1998. 
La forme si particulière de ce musée s'explique par deux facteurs liés tous deux avec l'histoire des juifs. Le premier est l'étoile de David est qui est fragmentée comme pour représenter la souffrance des juifs. De plus l'architecte n'a pas voulu déraciner les arbres présents sur les lieux, comme l'avait été le peuple juif.

Le musée est constitué principalement de trois couloirs ( l'Holocauste, l'Exil et la Continuité ) qui représentent différents moments de l'histoire juive.
Le couloir de l'Holocauste est un espace sombre et froid qui évoque la destruction du peuple juif, ce couloir mène à la tour de l'Holocauste. Celui de l'Exil est synonyme de déracinement montrant l'exil de juifs et menant au jardin de l'Exil qui lui correspond à la perte de repére. Le dernier est celui de la Continuité qui lui représente la présence des juifs en Allemagne. Au bout de ce dernier on arrive à la salle du musée avec 13 tableaux présentant l'histoire judéo-allemande.
Six tours vides  provoquent une perte de répère à l'intérieur du musée. La seule qui soit accessible au visiteur est celle qui est recouverte au sol de masques métalliques. L'expression de ces visages nous montrent les cris émis par les juifs, de plus des bruits surgissent de ces visages qui correspondent aux cris des millions de personnes sans sépulture ( sans caveaux, sans tombes ).
Valentin Bobin et Antoine Gourci -TES

dimanche 28 février 2016

Le musée du film de Potsdam

  • Le musée du film de Potsdam.

Le Musée du Film de Potsdam est fondé à Potsdam en 1981 sous le nom de musée du film de la République Démocratique d'Allemagne. Il est le musée consacré au cinéma le plus ancien de ses six homologues en Allemagne. Celui-ci se trouve dans l'Orangerie du château de Sans-Souci, construite en 1685 par Knobelsdorff, qui fut ensuite transformée et embellie pour servir d'écuries au roi de Prusse. Le plus ancien studio de cinéma se trouve en ces lieux. Y ont été produits des films provenant de studios comme de  la Universum Film AG, de la DEFA, de Babelsberg, de Bioscop, etc.
Pauline Marc , 1ES1




Berlin, ville verte.

Vue du Britz Garten
A Berlin, il existe plus de 2 500 espaces verts publics (des forêts, parcs, jardins familiaux) qui font de cette capitale une ville verte pleine d’énergie créative et écologique. Par exemple, le Britzer Garten, qui fut le parc du Bundesgartenschau  de  1985, est un lieu de détente parmi les plus attrayants de Berlin : il comprend entre autres un lac de 10 hectares, des jardins thématiques, des aires de jeux… Il y a aussi les pelouses du Mauerpark, à Prenzlauer Berg, qui compte parmi les parcs les plus populaires de la capitale de l’Allemagne. Il doit son nom au Mur qui séparait la ville à partir de 1961 et remplace la terrible bande de la mort, cette zone interdite où les soldats pouvaient abattre les fugitifs. Aujourd’hui, de nombreux jeunes, des familles s’y retrouvent pour faire du sport, de la musique, du karaoké et visiter le marché aux puces.
Anna Fall et Valentin GERBAULT (1ère ES1)

Le musée de la résistance allemande.

Le musée de la Résistance allemande est installé dans le Bendlerblock. (> lien pour situer le musée)
C’est dans le Bendlerblock que travaillait Claus von Stauffenberg, chef d’Etat Major pour l’Armée de Réserve et de l’Intérieur. Le musée est installé dans ses anciens bureaux car il organisa un attentat contre Hitler en juillet 1944. Hitler fût simplement blessé et le prédicateur fut tué.
La cour intérieure du musée, Bendlerblock.

La résistance allemande débute dès la prise du pouvoir par le régime nazi en 1933. Une étudiante et une mère de famille qui s’insurgent contre le parti sont assassinées dès 1935 pour avoir distribué des tracts. Ce sera le même sort en 1943 pour des étudiants membres du groupe de la rose blanche, militant contre le nazisme, qui avaient écrit des tracts incitant les Allemands à protester contre le régime.
 C'est en 1967 que le Sénat de Berlin décide de dédier un lieu à la résistance intérieure. Le musée rend hommage à des groupes comme à des personnages grâce à de nombreuses photos et expositions autour de leur quotidien et de leurs actes. C’est le début d’une prise de conscience.
Léa Durand et Henri Déchamps

Bundestag et Reichstag.

  •     Le Bundestag est l’assemblée parlementaire de la République fédérale d'Allemagne. L'assemblée siège au palais du Reichstag depuis 1999. C'est également le lieu où est élu le chancelier (ou la chancelière), qui est le chef du gouvernement fédéral allemand lors des élections législatives qui ont lieu tous les 4 ans. Il est le seul membre du gouvernement qui soit élu par le Bundestag.
    Le palais du reichstag dominé par sa coupole de verre.
    La démocratie allemande repose sur les partis politiques qui désignent avant même les élections, leur candidat au poste de chancelier. Celui-ci est le détenteur du pouvoir exécutif et détient une forte position au sein du gouvernement. Son rôle est de définir et de diriger l'action du gouvernement pour laquelle il est responsable devant le Bundestag. Il choisit les ministres qui formeront le gouvernement et qui seront nommés par le président fédéral. Le parlement se compose de 630 députés. 
  • Une séance au Bundestag coeur de la démocratie allemande
  •  Le Reichstag était l’assemblée parlementaire qui représentait le peuple allemand dans son ensemble sous l’empire allemand, de 1871 à 1918.Le Reichstag était abrité par le Palais du Reichstag, qui fut construit à Berlin par Paul Wallot en 1894, jusqu’à son incendie, le 27 février 1933. Le Bundestag y siège actuellement. La dernière rénovation du bâtiment fut conduite par Sir Norman Foster, symbolisée par la célèbre coupole de verre, très appréciée des nombreux touristes qui profitent d’une magnifique vue de Berlin.                                
Wendy TAILAME et Gwenaëlle RENOUX (1ère ES1)
 

La porte de Brandebourg

 
La porte de Brandebourg est le symbole de Berlin et de la réunification allemande. Elle a été construite de 1788 à 1791 et elle est située dans le centre de Berlin. Pendant la Guerre Froide, elle marquait  la frontière entre Berlin-Est et Berlin-Ouest et était un point de passage, avant que le Mur ne soit construit juste devant ce prestigieux monument, coupant ainsi tout accès entre l'est et l'ouest.
La porte est surmontée d'un quadrige figurant la déesse de la Victoire sur un char tiré par quatre chevaux. Ce quadrige avait été emporté par Napoléon Bonaparte à Paris en 1906.
La porte est l'un des symboles forts de la ville de Berlin et au delà de l'identité allemande. 
Gwenaëlle RENOUX et Wendy TAILAME (1ère ES1)

East Side Gallery

Située à la Mühlenstraße à Berlin l'East Side Gallery est la plus longue galerie à ciel ouvert du monde.
Elle fait 1,316 kilomètres et a été peinte par 118 artistes originaires de 21 pays.
La première fresque a été peinte par Christine Mac Lean en décembre 1989, immédiatement après la chute du mur. Un grand nombre d’œuvres font référence, directement ou indirectement, au mur de Berlin et à sa chute, beaucoup également sont porteuses de messages pacifistes entre les peuples. À la suite de nombreux dégâts dus à l'érosion, au vandalisme, aux touristes... les artistes ont été invités à restaurer leurs œuvres en 2009 à l'occasion du 20e anniversaire de la chute du mur.
Priou Agathe et Léauté Aurore 1ES1

La vie quotidienne en RDA.

La Trabant 601, symbole de la production est-allemande...
La vie en RDA était relativement normale au début de sa création en 1949, mais cela ne dura pas...
Dans les années 60 la RDA connait un boom économique comme en RFA.
Vers la fin des années 70 et le début des années 80, l’économie stagne. Cela a pour conséquence des pénuries dues à des redirections de productions vers divers objectifs , mais la situation restait maîtrisable. L’approvisionnement en aliments de base était cependant assuré, même s'il fallait un certain effort pour se procurer les produits qu’on voulait. En RDA, n ne s’approvisionnait presque exclusivement qu’en fruits et légumes de saison.
On n’avait des bananes, des oranges ou d’autres fruits tropicaux qu’à Noël.
Par exemple les conserves d’ananas, pêches, mandarines étaient considérées comme des produits de luxe et vendues à prix forts dans des magasins spécialisés. Il était beaucoup plus difficile d’acheter des biens de consommation comme les téléviseurs, les radios, les meubles, etc. Dans ce domaine, tout était question de relations; “Tu me procures ceci, je te procure cela”.
Pour les voitures, la situation était particulièrement difficile, il fallait passer commande puis attendre plusieurs années. A la fin des années 80, il fallait compter 12 à 13 ans d’attente pour une Trabant. (La Voiture emblématique de la RDA mais également l’un des seuls modèles produits).Afin de masquer la situation économique difficile de la RDA, le gouvernement contrôlait la presse. Cela signifiait la censure totale dans tous les domaines: journaux, radio et télévision.
A force les gens devenaient mécontents, une résistance se créa et fit son chemin. La Stasi, la police secrète politique traquait les opposants au Régime. Le 9 novembre 1989 fut l’aboutissement de cette rude vie avec la chute du Mur de Berlin. Je vous recommande le film "Good Bye Lenin !" de Wolfgang Becker  qui présente bien la vie en RDA.
Jean-François CIRPACIU (1èreL)

La vie avec le mur.

La vie avec le mur de Berlin était très rude surtout à l'Ouest. Mais les Berlinois de l'Ouest doivent se résigner à la présence du Mur. Des maisons sont abandonnées, délabrées ou même squattées. Berlin Ouest perd environ 340 000 habitants, mais elle survit grâce aux subventions de la RFA. Pour compenser la perte des habitants, Berlin Ouest appelle à la main d’œuvre des immigrés. Ce n’est qu’en décembre 1963 que le Sénat a obtenu l'accord des autorités est-allemandes pour permettre à des milliers de Berlinois de l'Ouest de rendre visite à leurs proches pour les fêtes de fin d'année, ou pour des événements ponctuels (naissances, mariage, décès…).
La tragédie des familles séparées.
En novembre 1964, les retraités qui représentent la majorité des 383 181 Est Allemands peuvent rendre visite à leur famille habitant de l'autre côté. En 1968, les voyageurs de l'Ouest doivent avoir un passeport et un visa, s'ils veulent se rendre de l'autre côté.
Fuite d'un soldat est-allemand vers l'ouest  (15 août 1961)
Depuis la construction du mur, 5043 Allemands de l'Est réussissent à passer, parmi eux 574 gardes-frontières qui fuient leur poste. Environ 6000 personnes furent emprisonnées pour avoir essayé de franchir le Mur.


Parmi les méthodes qui ont permis de franchir le Mur on peut remarquer certains moyens assez spectaculaires par exemple pendant la première année de sa construction, le mur fut défoncé 14 fois par des camions.  Mais l'évasion la plus spectaculaire reste celle de 1964 : 57 Berlinois de l'Est réussissent à franchir en passant sous le mur ! Ils sont passés dans un tunnel de 140 mètres. Depuis sa construction en 1961, le mur a causé la mort de 239 victimes.
Kévin KIYINDOU-MALEKA et Romain LEGROUX -1èreES1

Berlin capitale.

En 1871, Berlin devient la capitale du Reich dirigée par le chancelier Bismarck. La chute de l'empire Allemand en 1918, la proclamation de la République de Weimar en 1919, puis le IIIè Reich de 1933 à 1945, ne nuisent pas au statut de Berlin, qui reste la capitale du pays. Berlin devient une métropole( Weltstadt ), comprenant 3,8 millions d’habitants sur 880 km². C'est après la fin de la guerre que Berlin voit sa situation changer. La capitale est divisée en 4 zones d'occupation.
Le palais du reichstag abrite le Bundestag depuis la réunification. 


Molecul Man: sculpture sur la Spree.
En 1949, sont proclamées la RFA, et la RDA, dont Berlin-Est devient la capitale. Avec la construction du Mur en 1961, Berlin devient le symbole de la guerre froide et de l’opposition de l’Europe en deux blocs antagonistes. La ville perd tout pouvoir et toute attractivité. C'est avec la réunification en 1989 et la redéfinition de Berlin en tant que capitale en 1991, que la ville allemande vit un véritable essor touristique et culturel. Le Bundestag est transféré de Bonn à Berlin.
Berlin redevient une Weltstadt (métropole) qui représente 9 fois Paris en superficie.
A ce jour, Berlin est la ville la plus grande d'Allemagne ainsi que la septième agglomération la plus peuplée de l'UE. Cette ville, historiquement et culturellement riche, est devenue en quelques années l’épicentre de la culture européenne notamment avec ses 150 théâtres, 175 musées, et ses spécialités comme la Currywurst et le Bretzel.
 Agathe BIASUZ(TES1) et Manon DUPOIRE (1ère STMG2)


mercredi 24 février 2016

Topographie de la terreur

Vue du bâtiment d'Ursula Wilms
Topographie de la terreur est un musée allemand, situé a Berlin. Il est placé sur l’ancien siége de la gestapo (police politique nazie)  et de la S.S (milice para-militaire nazie). La Gestapo s'est installée dans les  bâtiments de l'Ecole des Arts décoratifs.
Le nouveau complexe fut inauguré le 8 mai 2010 à l'occasion du 65e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le bâtiment du musée est l'oeuvre de le projet de l'architecte Ursula Wilms, il a été inauguré en 2005. 
L'exposition temporaire sur les photos du ghetto de Lodz

L'espace du musée se partage entre l'exposition permanente et les expositions temporaires.
L' exposition en plein air documente l’histoire d’un endroit qui fut le centre névralgique de la politique de persécution et d’extermination du régime national-socialiste.
Pendant notre séjour une exposition temporaire sera encore en place, elle porte sur des photographies prises dans le ghetto de Lodz, en Pologne pendant la seconde guerre mondiale.

Sidonie Delpech 1STMG2

Potsdamer Platz.

Une vue de Potsdamer Platz aujourd'hui.
    Potsdamer Platz ou la place de Potsdam, bien qu’il ne s’agisse pas d’une place est un exemple marquant du renouveau urbain qui a transformé Berlin au cours des années 1990.
    Le quartier aujourd’hui est constitué en trois ilots bâtis succissement,     Daimler City en 1998,  Sony Center  en 2000 et  Beisheim Center en 2004.

     Avant cette transformation post-réunification, le mur de Berlin y passait. On compte trois moments distincts dans l’histoire de cette place légendaire :
 ·    Durant les années 1920, les premiers feux de circulation d'Europe y ont été installés. 
 ·    Elle a ensuite été laissée en ruine pendant la seconde guerre mondiale.
 ·    Elle a été de nouveau transformée à partir des années 1990 pour redevenir un des coeurs battants de la ville redevenue capitale.
Héry Brice 1ES et Boissonnet Alexia 1STMG

lundi 22 février 2016

Berlin jeune, Berlin alternatif.

  A l’inverse de Paris,  à Berlin il est « permis d’être différent », c’est pourquoi de nombreux français en quête d’un nouveau mode d’expression s’expatrient à Berlin.  Ici, la culture alternative est entrée dans les mœurs depuis la chute du mur.
       Effectivement son dynamisme attire de nombreux artistes qui produisent une vie culturelle active dont les formes d’expression surprennent aux coins des rues, tant par leurs formes que par leurs modes d’expression. Cela  donne lieu à une multitude de Graffitis, peintures murales, looks alternatifs, musique d’exploration dans toute la ville. D’autre part Friperies et disquaires sont également à l’honneur dans quartiers où l’on cultive l’art du recyclage (quartier de Kreuzberg ci-dessus).
Rodolphe Labelle.

La Neue Wache.

La façade magistrale de la Neue Wache
Le mémorial de Neue Wache (nouvelle garde)est situé entre le Deutsches Historisches Museum (Musée d'histoire allemande) ou de l'ancien manège militaire et l'Université Humboldt.
La sculpture de Käthe Kollwitz
C'est la première importante commande publique de la ville de Berlin à Karl-Friedrich Schinkel (un architecte prussien). Érigé en 1818 comme un monument aux victimes de la guerre anti-napoléoniennes, il est depuis la réunification le monument principal de la République fédérale de l'Allemagne  pour la commémoration des victimes de la guerre et de la tyrannie.

Apres la réunification allemande les allemands ont choisi la sculpture de Käthe Kollwitz "Mère et son fils mort", une Pietà comme symbole de la tragédie perpétuelle de la perte de vies humaines causées par la guerre et de la tyrannie. Aujourd'hui, la salle souterraine garde les restes d'un soldat inconnu, un combattant de la résistance et du sol des champs de bataille et des camps de concentration.
Tereza Krausova- 1ES.

vendredi 19 février 2016

Allemagne, année zéro

Chaque semaine jusqu'au départ du séjour,  un article présentant un film qui évoque Berlin sera publié par Auguste Michy élève TL.L'ensemble de ces articles est archivé dans l'onglet Berlin au cinéma. N'hésitez pas à déposer un commentaire en cliquant sur le crayon situé sous l'article.

Allemagne, année zéro est un film Roberto de Rossellini de  1948.


Une famille allemande erre dans les ruines de Berlin en 1945.
Ce film est le troisième et donc le dernier film de la trilogie de Rossellini concernant la seconde guerre mondiale. Il reprend donc les codes installés jusque-là par Rossellini qui désire un cinéma éloigné des superproductions hollywoodiennes.
C’est un drame qui raconte l’histoire d’une famille qui tente de survivre dans le Berlin après-guerre, c’est un donc un film très dur mais néanmoins qui dépeint la réalité de la vie des berlinois après la guerre.

Personnellement j’ai trouvé le film très triste et difficile à regarder mais aussi très intéressant de par ce qu’il a apporté au cinéma à son époque dans un mouvement de contestation contre le cinéma d’Hollywood et aussi dans ce qu’il raconte en montrant la situation des berlinois après la guerre.
Auguste Michy- TL.

samedi 13 février 2016

Le Treptower Park

   
Vue du mémorial.
Le Treptower Park, en français parc de Treptown, est un parc public berlinois situé au bord de la Spree. Inauguré le 8 mai 1949 par des artistes soviétiques, il est le symbole de la reconstruction et de la mémoire de la seconde guerre mondiale.





Au cœur d'un parc de 100 000 m² une statue représente un soldat de l'Armée Rouge tenant dans ses bras un enfant. 
Le soldat écrase une croix gammée et l'enfant est l'image du peuple allemand gardant espoir. Ce mémorial est un signe de commémoration envers les 80 000 soldats soviétiques morts lors de la bataille de Berlin en avril 1945.

Le parc sert aussi de cimetière pour  5 000 soldats de l'Armée Rouge, 40 000 m3 de granit ont été necessaire. Le parc est aujourd'hui un lieu de prière et de recueillement alors qu'autrefois un terrain de sport et de jeu prenait place en la capitale.
Lien vers une carte pour situer le parc.

Mathilde Manson, 1ere ES1



Le mémorial aux juif assassinés.

Le mémorial aux juifs assassinés d’Europe.
Sous-sol du mémorial

Au cœur de Berlin, entre la porte de Brandebourg et la Postdamer Platz se trouve un champ de 19 000 m² recouvert de 2 711 stèles grises. Créé par Peter Eisenmann, le mémorial a été inauguré le 8 mai 2005; il fut installé pour commémorer la mémoire des juifs morts durant la Shoah. Impressionnnant  par sa taille et sa couleur grise, ce mémorial nous impose le respect et le recueillement.
Le champ de stèles.
Au sous-sol, on peut trouver un centre d’information sur les camps de mort nazis. Il est également possible de découvrir les biographies de victimes juives du génocide. Ce mémorial en forme de labyrinthe avec des pierres de toutes tailles sert néanmoins  de terrain de jeux aux plus jeunes, montrant le contraste entre un sombre passé et un avenir que l’on espère meilleur.
CARTON Eve-Anne et CHAMARD Marine - TL

lundi 8 février 2016

Also liebe Schüler: Willkommen in Berlin!

Notre séjour à Berlin s’inscrit dans le cadre d’un TEC (Trans Europe Centre), en partie subventionné par la Région Centre Val de Loire. Le projet, intitulé « Les Mémoires de Berlin », s’appuie sur l’étude du patrimoine culturel et historique de la capitale allemande, d’une richesse impressionnante.                    
Nous pouvons citer Walter Momper, qui était Maire de Berlin Ouest en 1989 : « Aujourd’hui, Berlin n’est pas seulement la capitale d’une Allemagne réunifiée : c’est aussi un pont entre l’Est et l’Ouest de l’Europe. L’histoire de notre pays vit et vibre à Berlin. »
En effet, on peut dire que Berlin « respire l’Histoire » : capitale du Reich de Hitler, divisée après la Seconde Guerre mondiale, devenue le lieu emblématique de la confrontation entre l’Est et l’Ouest pendant la Guerre Froide, déchirée par le Mur construit en 1961 qui sépara Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant 28 ans, et finalement redevenue capitale de l’Allemagne réunifiée en 1991.                            
Nos lycéens partiront à la découverte de nombreux lieux de mémoire symboliques évoquant cette Histoire tumultueuse de Berlin à travers différentes thématiques étudiées : Mémoire du Nazisme – Mémoire de la Guerre Froide et de la RDA – Remodelage de la ville après la Réunification.
La ville n’en finit pas de travailler son passé. Quels endroits ont été conservés ou pas ? Comment parler des victimes ? Des bourreaux ?
Mais Berlin, c’est aussi une ville qui parie sur l’avenir, qui vibre, se transforme et attire de nombreux artistes internationaux. C’est aujourd’hui l’industrie créative du monde entier qui s’y retrouve. Il règne une ambiance particulière, « eine besondere Stimmung », dans cette ville cosmopolite où de nombreuses ethnies et cultures se mélangent. 190 nationalités différentes vivent à Berlin !
Partons à notre tour à la découverte de la troisième ville la plus visitée d’Europe.
Also liebe Schüler: Willkommen in Berlin!  
Nathalie Hubert.